L’ouverture à la concurrence dans le domaine du transport ferroviaire a été réalisé par « paquets ».
Le premier « paquet », adopté en 2001, a amené la libéralisation, ou l’ouverture, du fret ferroviaire international.
Le deuxième, en 2004, a ouvert le marché du fret national.
Le troisième, adopté en 2007, a procédé à l’ouverture du marché du transport international de voyageurs, ouverture qui n’est devenue effective en France que tardivement, en décembre 2010. À ce jour, un seul train international s’est trouvé avec les trains de la SNCF, ceux de l’opérateur ferroviaire Thello, opérateur constitué par Trenitalia et Veolia Transdev. Notons à ce sujet que l’ouverture à la concurrence autorise alors des flux de cabotage internes à la France, sous contrainte d’avoir une mission à caractère international (ex : Paris – Dijon dans le cadre d’une mission Paris – Venise, par opposition à l’Eurostar par exemple qui n’autorise que des O-D internationales Paris – Londres, Lille – Londres, mais pas Paris – Lille).
Avec le quatrième « paquet », nous sommes arrivés à la dernière étape, l’ouverture à la concurrence du trafic national de voyageurs. Celui-ci constitue l’essentiel du trafic, puisqu’il inclut tous les TER, tous les TET et Corail, tous les transports à grande vitesse circulant sur le territoire national, sur des trajets comme Paris-Lyon, Paris-Bordeaux ou Paris-Strasbourg. D’où l’extrême importance de ces propositions, qui sont d’une grande complexité.